Le Portugal a maintenant tiré le pistolet de départ d'un appel d'offres solaire qu'il avait été contraint de retarder par la crise du COVID-19, alors qu'il prévoyait de déclarer les gagnants d'ici la fin de l'été.
L'enchère solaire de 700 MW qui devait initialement être lancée au printemps a débuté aujourd'hui (8 juin 2020), avec un porte-parole du ministère portugais de l'Énergie nous disant que les demandes seront acceptées jusqu'au 31 juillet 2020.
Après avoir lancé aujourd'hui la phase de qualification de deux mois, le gouvernement s'attend à ce que les enchères réelles et difficiles commencent vers la dernière semaine d'août, a déclaré le porte-parole, ajoutant: «Les gagnants de l'enchère solaire seront probablement connus dans les tout premiers jours de septembre. ”
Le calendrier provisoire émerge après que le Portugal a reporté l'appel d'offres fin mars, dans le cadre des efforts visant à contenir la pandémie de COVID-19.À l'époque, le secrétaire d'État à l'Énergie, João Galamba, avait déclaréTechnologie PVle pays était "prêt à partir" mais avait décidé de "faire une pause le temps que la situation générale se calme".
Dans les semaines qui ont suivi, des détails sont apparus sur la manière dont le Portugal attribuera les contrats solaires selon trois modalités, y compris (voir ci-dessous) deux catégories uniquement solaires déjà déployées pour l'appel d'offres de l'année dernière et un troisième panier ouvert aux projets comportant un élément de stockage.
Fin mai, de nouveaux documents gouvernementaux indiquaient qu'il était prévu de proposer 12 lots de contrats aux soumissionnaires.Dans la première des trois catégories, les enchères débuteront à un prix maximum initial de 41,54-41,73 €/MWh (46,37-46,58 USD/MWh).
Ce chiffre marque une baisse par rapport aux prix plafonds de 45 €/MWh que le Portugal avait fixés pour son appel d'offres solaire de 1,15 GW en 2019, qui a fini par produire des tarifs individuels de 14,76 €/MWh.Le chiffre a depuis été décrit comme une étape importante du coût solaire mondial, mais aussi comme un chiffre auquel les acteurs du PV « ne peuvent pas survivre ».